5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 08:20

JO

No d'annonce : 850

Paru le : 01/12/2007

Association : VILLETTE DEVELOPPEMENT DURABLE.

Identification R.N.A. : W383000730


No de parution : 20070048
Département (Région) : Isère (Rhône-Alpes)

Lieu parution : Déclaration à la sous-préfecture de Vienne.
Type d'annonce : ASSOCIATION/CREATION 


Déclaration à la sous-préfecture de Vienne. VILLETTE DEVELOPPEMENT DURABLE. Objet : mise en commun de connaissances et d’expériences dans le domaine du développement durable entre ses membres; conduite d’actions locales permettant de sensibiliser le public sur les enjeux du développement durable; sensibilisation des collectivités locales aux

besoins concrets d’intérêt général dans le cadre du développement durable.

Date de la déclaration : 20 novembre 2007.

 


No d'annonce : 727
Paru le : 06/12/2008

Association : ECO-CITOYENS DU NORD ISERE.

Identification R.N.A. : W383000730


No de parution : 20080049
Département (Région) : Isère (Rhône-Alpes)

Lieu parution : Déclaration à la sous-préfecture de Vienne.
Type d'annonce : ASSOCIATION/MODIFICATION 

 

Déclaration à la sous-préfecture de Vienne. Ancien titre : VILLETTE DEVELOPPEMENT DURABLE.  

Nouveau titre : ECO-CITOYENS DU NORD ISERE. Nouvel objet : agir sur le territoire du Nord Isère dans les domaines

de la protection de l’environnement et du développement durable de la planète. Ces actions porteront notamment sur la sensibilisation des publics (scolaires et adultes), collectivitésterritoriales et établissements publics au moyen de partenariats, conférences, expositions, réunions publiques.

Date de la déclaration : 24 novembre 2008.

 


No d'annonce : 624
Paru le : 05/05/2012

Association : ECO-CITOYENS DU NORD ISERE.

Identification R.N.A. : W38300073074


No de parution : 20120018
Département (Région) : Isère (Rhône-Alpes)

Lieu parution : Déclaration à la sous-préfecture de Vienne.
Type d'annonce : ASSOCIATION/DISSOLUTION 

 

Déclaration à la sous-préfecture de Vienne. ECO-CITOYENS DU NORD ISERE.  

Date de la déclaration : 25 avril 2012.

 


 

alors merci

 

... à nos lecteurs d’avoir cheminé avec nous…

... aux enfants des écoles qui ont pu bénéficier de nos interventions en école primaire sur le changement climatique, en partenariat avec l’Education Nationale , basé sur le  projet de la main à la Pâte "Le climat, ma planète... et moi !"...

... au SICTOM de Morestel pour son accueil et la qualité de ses actions et échanges dans le cadre du  projet de prévention des déchets lancé avec l’ADEME auquel nous avons pu participer activement.

 

 

Certes l’association ECO-CITOYENS DU NORD ISERE n’est  plus… 

mais ce blog poursuivra sa route pour annoncer tout évènement important pour la citoyenneté de notre canton, de notre région, etc - voire les coups de gueule de notre ex-président.

 

Alors, peut-être à bientôt !

André MANSIAUX

Citoyen du Nord Isère.

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 16:00

  18 septembre 2011

Appui des Eco-citoyens du Nord Isère aux enseignants d’écoles primaires
pour la mise en œuvre du projet pédagogique
« Le climat, ma planète … et moi » lancé par « La main à la pâte »

Notre association a organisé en mai 2008, avec l’appui de l’AGEDEN (Point Info Energie de l’ADEME pour l’Isère), une exposition sur le changement climatique sur la commune de Villette d’Anthon (Climattitude : la planète chauffe, et moi …je fais quoi ?), exposition à laquelle ont notamment participé les 2 écoles primaires de Villette d’Anthon et celle de Janneyrias, et qui a reçu la visite de plus de 200 personnes.

Un nombre important d’écoles du secteur de Pont de Chéruy, que nous avions invitées, n’ont malheureusement pas pu participer à cette exposition, alors que nous avions la place pour les accueillir, la très grande majorité des écoles intéressées évoquant une absence de budget empêchant d’organiser les déplacements en bus de leurs élèves.

Forts de cette expérience, nous avons décidé de nous déplacer dans les écoles à la demande des enseignants afin de gommer ce problème de transport. Plutôt que d’inventer de toute pièce une exposition itinérante, nous avons cherché si nous pouvions apporter notre appui aux enseignants sur un projet existant.

Nous avons identifié le projet « Le climat, ma planète … et moi » lancé au printemps 2008 par « La main à la pâte » pour les élèves de cycle 3 (CE2, CM1 et CM2). Cet organisme a été créé en 1996, à l’initiative du professeur Georges Charpak, prix Nobel de physique 1992, et de l’Académie des Sciences, et son objectif est de promouvoir au sein de l’école primaire une démarche d’investigation scientifique.

Ce projet sur le changement climatique a été conçu en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, l’ADEME, la Cité des Sciences et de l’Industrie, l’Académie des Sciences et la Fondation Nicolas Hulot pour l’Homme et la Nature.

Il est pluridisciplinaire (français, mathématiques, culture scientifique et technologique, culture humaniste, techniques de l’information et de la communication, instruction civique et morale), s’appuie sur une démarche expérimentale et comporte 20 séances (dont 8 séances optionnelles) réalisables en 6 semaines et portant sur les thèmes suivants :

-       introduction sur les climats et leurs changements

-       conséquences du changement climatique

-       origine du changement climatique

-       les actions que chacun peut faire

-       comment économiser l’énergie chez soi.

  L’appui bénévole et gratuit qu’apporte notre association aux enseignants intéressés par ce projet consiste à :

·         Conforter, grâce à notre connaissance du sujet, les enseignants qui ne se sentiraient pas à l’aise sur le thème du changement climatique,

·         Aider concrètement les enseignants à préparer et mettre en oeuvre en classe les séances expérimentales,

·         Fournir aux enseignants des données locales et régionales pouvant augmenter l’intérêt des élèves et la sensibilisation des parents (données climatiques régionales, types de produits locaux de saison, projets de transports en commun locaux et régionaux par exemple),

·         Mettre à disposition des enseignants les matériels nécessaires à la conduite des expériences, sur la base de la liste de matériel indiquée dans le guide pédagogique.

·         Mettre à disposition des enseignants le matériel audiovisuel (vidéo projecteur + écran) permettant l’utilisation en classe des animations multimédias proposées par « La main à la pâte » sur le site Internet dédié à ce projet. En effet de nombreuses écoles ne possèdent pas ce type de matériel et les quelques postes informatiques en général disponibles ne permettent pas de faire profiter l’ensemble de la classe de ces animations.

Le financement de ce projet a été rendu possible grâce à l’appui financier des enseignes Intermarché et Bricomarché de Villette d’Anthon et au partenariat mis en place avec Les Aéroports de Lyon dans le cadre de leur appel à projet 2009 sur le thème du Grenelle de l’Environnement.

Une convention entre l’Inspection d’Académie de l’Isère et notre association a été signée en février 2010. Elle est renouvelable annuellement par reconduction expresse dans la limite de 3 ans et a été renouvelée pour l’année scolaire 2011-2012. Elle nous permet d’intervenir sur l’ensemble des écoles primaires et élémentaires de la circonscription de Pont de Chéruy. 

Mise en œuvre du projet :

2008-2009
- Ecole du Bourg de Villette d’Anthon : 1 classe de CM2

2009-2010
- Ecole du Bourg de Villette d’Anthon : 1 classe de CM1 et 1 classe de CM1-CM2
- Ecole de Mons Asnières de Villette d’Anthon : 1 classe de CE2-CM1 et 1 classe de CM2
- Ecole Jean de La Fontaine de Pusignan (Rhône) : 1 classe de CM1 et 1 classe de CM1-CM2

2010-2011
- Ecole Alphonse Daudet de Charvieu-Chavagneux : 3 classes de CE2, CM1 et CM2
- Ecole  Alstulfoni de Pont de Chéruy : 2 classes de CM2

2011-2012
- Ecole du Bourg de Villette d'Anthon : 1 classe de CM1 et 1 classe de CM2
- Ecole Grand Prairie de Montalieu-Vercieu : 3 classes de CM1 et CM2
- Ecole Renoir de Tignieu-Jameyzieu : 2 classes de CM2




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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 19:44

jardinsdelordinaire.jpg

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 17:51

 

Le cabinet INDDIGO ALTERMODAL a présenté, le 24 février dernier, aux élus du SYMBORD et à des représentants du Collectif PARFER LYON <=> CREMIEU une synthèse de ses dernières études sur la mobilité dans le Nord Isère et le support de cette étude est téléchargeable sur le site du SYMBORD.

Ce complément d’études a été mené en fonction des orientations prises lors du Forum Mobilité dans le Nord Isère du 20 novembre et selon les décisions prises lors du comité de pilotage du 22 décembre. Pour le projet de liaison en site propre de LYON à CREMIEU sur l’emprise du CFEL, objet du présent article, ces études complémentaires visaient à approfondir sa faisabilité technique et financière, avec l’analyse d’une solution tram et d’une solution Bus à Haut Niveau de Service (BHNS).

 

La solution BHNS a été peu développée dans cette étude et les éléments principaux que nous avons notés, hormis bien sûr un coût plus faible, sont les suivants :

  • Une fréquentation inférieure de 33 % à celle de la solution tram (le cabinet Transétudes estimait même en 2007 que la fréquentation avec des bus en site propre serait seulement la moitié de celle du tram)
  • Une rupture de charge obligatoire à Meyzieu ZI
  • Une interrogation sur l’intérêt d’utiliser l’emprise du CFEL sur toute sa longueur en fonction de la mise en place de la déviation de Janneyrias sur la RD 517 (quid de la ponctualité en cas d’embouteillage ou d’accident sur cette déviation)
  • Une solution qui consisterait plutôt à « rabattre » plusieurs lignes express complémentaires sur Meyzieu ZI

 

Pour la solution tram, les éléments techniques principaux qui se dégagent de cette étude sont les suivants :

  • L’utilisation du tram concernerait environ 42 000 habitants du territoire (population 2006), le reste de la population souhaitant utiliser un transport en commun en site propre (environ 15 000 habitants) ayant plutôt intérêt à aller prendre un TER sur Ambérieu ou sur la ligne Grenoble-Lyon.
  • 2 options sont retenues en termes de terminus de la ligne : Tignieu Collège ou Crémieu Buisson Rond
  • Il faudrait prévoir une rame toutes les 15 minutes en heures de pointe (6h-8h30 et 16h30-19h) et toutes les 30 minutes en heures creuses, avec un service fonctionnant de 6h à 21h : ce cadencement est tout à fait compatible avec les sillons actuels du tram T3. Seules seraient nécessaires quelques rames allongées (43 m de longueur au lieu de 32 m actuellement), ce qui est déjà prévu par le SYTRAL dès 2012 sur son réseau.
  • Les temps de trajets porte à porte seraient inférieurs d’environ 20 minutes à ceux nécessaires actuellement avec le bus 1980. Ce temps serait par contre supérieur de 10 minutes à celui nécessaire en voiture (ruptures de charge pour prendre le tram et à l’arrivée sur Lyon)
  • La fréquentation estimée varierait de 4 100 (terminus à Tignieu) à 5 000 passages (terminus à Buisson Rond) en prenant en compte la population du recensement 2006 et de 5 400 à 6 600 respectivement en prenant la population estimée en 2020 dans le SCOT. Ces fréquentations sont similaires à des projets de même nature existants ou en projet en France.

 

En ce qui concerne le volet financier, le cabinet d’études a examiné les 4 solutions suivantes classées par ordre dégressif de coûts annuels (frais de structure + frais d’exploitation de la ligne + annuités de remboursement de l’investissement) :

 

  • Tram indépendant de T3 allant de Crémieu Buisson Rond à Meyzieu ZI : coûts annuels de 16,1 M€ pour un investissement total de 95 M€
  • Tram indépendant de T3 allant de Tignieu à Meyzieu ZI : coûts annuels de 13,4 M€ pour un investissement total de 77 M€
  • Tram prolongeant la ligne T3 au départ de Tignieu : coûts annuels de 10,9 M€ pour un investissement de 69 €
  • Tram prolongeant la ligne T3 au départ de Tignieu, mais prise en compte d’un taux d’intérêt réduit (moins de 4 % au lieu du taux « classique » de 5,5 % retenu pour les 3 solutions précédentes), comme le permettent les prêts bonifiés de la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) : coûts annuels de 10 M€ pour un investissement de 69 M€

Il a aussi retenu plusieurs scénarios de recettes, mais pour faciliter la lecture, nous ne développons que les 2 indiqués ci-après qui nous semblent les plus pertinents, en prenant l’hypothèse d’un prolongement du tram T3 jusqu’à Tignieu et un taux d’intérêt réduit, à savoir :

  • 1er scénario avec la population et les emplois de 2006 (dernière année avec des données complètes)
    • Intégration de notre territoire en qui concerne le transport dans la future aire métropolitaine lyonnaise qui aura la compétence transport selon la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Cette intégration permettrait de porter le taux du versement transport payée par les entreprises de 0,9 à 1,75 %
    • Prise en compte d’une aide annuelle du Conseil Général de l’Isère en remplacement du financement de la ligne Transisère 1980 qui serait supprimée
    • Prise en compte d’une aide de l’Etat dans le cadre des appels à projets de TCSP lancés suite au Grenelle de l’environnement
    • Participation des communes du Rhône concernées par le prolongement du tram T3
  •  2ème scénario avec la population et les emplois prévus en 2020 suivant les prévisions du SCOT de la Boucle du Rhône en Dauphiné et avec les mêmes hypothèses que pour le 1er scénario (l’augmentation de la population joue sur les recettes de billetterie et le nombre d’emplois joue sur le montant des versements transport)

Le tableau ci-dessous reprend le bilan financier complet de ces 2 scénarios : tableau.jpg

 

Il montre que l’équilibre est atteint si on prend en compte le scénario N° 1 (prise en compte de la projection à 2020 de la population et du nombre d’emplois suivant les éléments du SCOT), et c’est une très bonne nouvelle qui vient contredire tous ceux qui annonçaient que ce projet allait amener une explosion des impôts.

 

Le déficit annuel annoncé de 1 596 k € du scénario N° 1 (population et emplois 2006) reste raisonnable (38 € par habitant en prenant les 42 000 personnes potentiellement concernées). Il pourrait à notre avis être ramené facilement à 0 si on prend en compte les éléments suivants :

 

  • Une intégration dans l’aire métropolitaine lyonnaise pour les transports ferait jouer la solidarité entre les territoires concernés. Cette solidarité fait qu’un territoire ayant peu d’entreprises et donc peu de ressources n’est pas pénalisé par rapport aux autres. Il ne faut pas oublier non plus que les entreprises implantées dans le Grand Lyon payent actuellement au SYTRAL le versement transport proportionnellement à la masse salariale, y compris bien sûr pour tous les salariés du Nord Isère travaillant dans ces entreprises, et ils sont nombreux.
  • Une partie de notre territoire est attractive d’un point de vue touristique pour les habitants du Rhône et pourrait le devenir de plus en plus avec un transport performant. Venir facilement de Lyon pour passer une journée sur le plateau de l’Isle Crémieu et profiter de sa nature ne peut que profiter à l’économie locale.
  • L’augmentation inéluctable des prix des carburants va inciter de plus en plus d’habitants à prendre les transports en commun (l’étude met en évidence que de 40 à 50 % de la population de notre territoire est « vulnérable » : cette population de zone périurbaine qui a un budget transport très important se rabattra fortement sur un transport en commun s’il est efficace).
  • La sensibilité de la population à la problématique de l’environnement et du changement climatique a augmenté depuis que l’enquête ménages déplacements a été menée en 2006 et elle devrait encore augmenter à l’avenir. Il devrait donc y avoir des fréquentations plus importantes du prolongement du tram que celle annoncées (cela a été démontré dans tous les projets de tram récents, tram T3 par exemple. Il en est de même de la fréquentation des TER qui augmente fortement et plus vite que celle de l’offre)
  • Pourquoi attendre que la population et les emplois aient suffisamment augmenté pour lancer le projet alors qu’on sait que ce projet va inciter la population et les entreprises à venir s’installer sur notre territoire (il n’y a qu’à regarder l’explosion de l’installation des entreprises dans les zones situées près du terminus actuel de T3 et le rythme des constructions d’immeubles sur Décines et Meyzieu depuis sa mise en service).
  • Les obligations de la DTA et du SCOT imposent  d’éviter de continuer à  éparpiller l’habitat (lutte contre le mitage des terres agricoles et nécessité de limiter l’explosion  des coûts d’infrastructure associés à ces augmentations des surfaces dédiées à l’habitat). Le tram sera de ce point de vue structurant et l’habitat se développera naturellement près des gares (voir par exemple le projet de la ZAC du Piarday de Charvieu-Chavagneux).

Tous ces points amènent naturellement à la conclusion que ce projet, pour lequel il y a une forte demande, peut être économiquement viable à court terme et qu’il ne faut plus attendre, mais le lancer dès 2011.

Les études complémentaires qui vont être financées par le Conseil Général de l’Isère et la Région Rhône Alpes devraient démarrer très rapidement. Il faut que le Conseil Général du Rhône, le Grand Lyon et le SYTRAL y soient associés pour que ce projet soit partagé par tous les acteurs et qu’enfin sa gouvernance se mette en place.

 

Cette étude du cabinet Inddigo Altermodal apporte des informations concrètes et exploitables. Les études complémentaires financées par le CG 38 et la Région RA peuvent être finalisées dans les 6 mois et devraient permettre de lever tous les doutes techniques et financiers qui pourraient rester.

 


Nous ne pourrons pas accepter que ces études 2011 rejoignent celles déjà menées en 2004 et 2007 qui n’ont abouti à aucune décision, laissant penser à la population qu’elles n’ont été menées que pour la faire patienter. Nous espérons encore que les élus du territoire puissent enfin s’unir autour d’un projet majeur, en mettant de côté toutes les querelles partisanes ou d’égo qu’ont un petit nombre d’entre eux, bloquant toute prise de décision. Il ne faut pas oublier qu’il y a énormément de projets de ce type dans l’Isère, la Région RA ou le pays et, qu’au-delà de leur viabilité technique et financière, seuls ceux portés avec ténacité par l’ensemble des élus avec l’appui de la population pourront aboutir.

 


Article rédigé par André Mansiaux

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 21:56

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 19:51


Impressionnant! Pendant le week-end, un demi-million d'entre nous ont signé l'appel pour sauver les abeilles. Allons jusqu'à un million pour obtenir l'interdiction -- signez si ce n'est pas déjà fait, et faites suivre le message à tous

Chers amis en France,

Les abeilles sont en train de disparaître et toute notre chaîne alimentaire est menacée. Les scientifiques mettent en cause des pesticides toxiques, mais la France vient d'autoriser la mise sur le marché de l'un de ces produits. Appelons-la ainsi que l'UE à interdire l'ensemble de ces produits pour éviter l'extinction des abeilles. Signez la pétition et faites suivre cet appel urgent:

Signez la pétition

Des milliards d'abeilles sont en train de mourir en silence, et toute notre chaîne alimentaire est menacée. Les abeilles ne font pas seulement du miel, elles sont une humble et géante force de travail, pollinisant 90% des plantes que nous cultivons.

De multiples études scientifiques mettent en cause un groupe de pesticides toxiques pour expliquer leur rapide disparition, et les populations d'abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits. Mais la France, sous la pression des puissantes industries chimiques, vient de renouveler l'autorisation de l'un de ces pesticides. Pour sauver les abeilles nous devons faire changer la position de notre gouvernement.

Nous n'avons pas de temps à perdre -- le débat fait rage quant aux mesures à prendre pour sauver ces espèces. Il ne s'agit pas seulement de sauver des abeilles, il s'agit de notre survie. Envoyons un appel gigantesque au gouvernement français, très influent sur la politique agricole européenne, pour faire interdire ces produits chimiques et sauver nos abeilles et notre alimentation. Signez la pétition urgente, et faites la suivre à tous, nous la remettrons au Ministre français de l'agriculture Bruno Le Maire et aux décideurs européens:

https://secure.avaaz.org/fr/france_save_the_bees/?vl

Les abeilles sont indispensables à la vie sur terre -- elles pollinisent chaque année les plantes et les cultures pour une valeur estimée à plus de 40 milliards de dollars, représentant plus d'un tiers de l'approvisionnement en nourriture dans beaucoup de pays. Sans aucune action immédiate pour les sauvegarder, beaucoup de nos de fruits, légumes et noix favoris pourraient disparaître de nos étals.

Ces dernières années ont été marquées par un profond et inquiétant déclin mondial des populations d'abeilles -- certaines espèces d'abeilles ont déjà disparu, et la semaine dernière nous avons appris que d'autres espèces aux Etats-Unis ne totalisent plus que 4% de leur population d'origine. Les scientifiques avancent plusieurs explications. Certaines études indiquent que le déclin est dû à une combinaison de facteurs incluant maladie, perte de l'habitat, et produits chimiques toxiques. Mais des recherches indépendantes à la pointe du sujet ont mise en avant de fortes preuves mettant en cause les pesticides du groupe des néonicotinoïdes. L'Italie, la Slovénie et même l'Allemagne, où est basé le principal fabriquant Bayer, ont interdit certains de ces produits. Mais Bayer, Syngenta et d'autres continuent d'exporter ce poison dans le monde. Et la France, pendant un temps fer de lance des interdictions, vient tout juste de renouveler pour un an l'autorisation commerciale d'un produit phare contenant cette substance toxique.

La question devient brûlante car de nouvelles études majeures ont confirmé l'étendue du problème. Si nous pouvons amener les décideurs français et européens à agir, d'autres dans le monde suivront. Cela ne sera pas facile. Une fuite révèle que l'Agence de Protection de l'Environnement des Etats-Unis avait connaissance des dangers de ces pesticides mais les a ignoré. Le document indique que le produit "hautement toxique" de Bayer représente "une préoccupation de risque majeur pour les insectes non ciblés [les abeilles]".

Nous devons faire entendre nos voix pour contrer la très forte influence des industriels sur les décideurs politques et les scientifiques en France, en Europe et aux Etats-Unis où ils financent les études et siègent dans les organes de régulation. Les vrais experts -- les apiculteurs et les agriculteurs -- demandent l'interdiction de ces pesticides mortels pour les abeilles, jusqu'à ce que, et seulement si de solides études indépendantes prouvent qu'ils sont sans danger. Soutenons-les dès à présent. Signez la pétition, et faites la suivre !

Nous ne pouvons plus laisser notre fragile chaîne alimentaire aux mains d'une recherche contrôlée par les entreprises de chimie et les organes de régulation que ces industriels soudoient. Bannir ce groupe de pesticides nous rapprochera d'un monde plus sûr pour nous-mêmes et pour les autres espèces que nous aimons et dont nous dépendons.

Avec espoir,

Alex, Alice, Iain, David et toute l'équipe d'Avaaz

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:52

Comme tous les ans à cette période, les élus organisent leur cérémonie de présentation des vœux aux habitants de leur commune. C’est notamment l’occasion d’identifier les priorités qui sont mises en avant par nos élus.
J’ai décidé cette année de participer aux cérémonies de quelques communes de notre secteur, à savoir Charvieu-Chavagneux, Chavanoz, Tignieu-Jameyzieu et Villette d’Anthon, et de noter tout ce qui se disait concernant le développement sdurable, la protection de l’environnement et le développement des transports en commun . Vous en trouverez mon compte rendu ci-après, accompagné bien sûr de mes commentaires indiqués en italiques. 
 


CHARVIEU-CHAVAGNEUX

Gérard DEZEMPTE a abordé le projet de prolongement du tram-train de Meyzieu ZI vers l’agglomération Pontoise et Crémieu pour dire que :

  • C’est la faute du CG38 si le dossier n’avance pas : c’est vrai, mais cela n’empêche pas les autres décideurs de prendre des initiatives !
  • La communauté de communes, suite à l’étude qu’elle a lancée il y a plus d’1 an est prête à payer 550 000 € chaque année, mais ne peut financer les 10, voire 13 M€ annuels qui sont nécessaires au financement du projet : comme si ce n’étaient que les communes du canton de Pont de Chéruy qui allaient financer le projet ! Il y a également Tignieu-Jameyzieu, Saint Romain de Jalionas, Villemoirieu et Crémieu, plus Pusignan sur le Rhône et toutes les structures telles que le CG38, le CG69, la Région, le Grand Lyon...
  • Que ce n’est pas lui qui fera augmenter les impôts locaux de 200 % pour mener à bien le projet : ça ce n'est qu'argumentation mensongère, faite pour discréditer le projet auprès de la population (voir ci-dessus la liste de toutes les collectivités qui devront être associées au financement, ce qui diminuera fortement l’impact sur la pression fiscale)
  • Le Président Vallini n’a fait dans ses courriers de fin 2009 que de demander à la Région RA, au CG 69, au Grand Lyon et au SYTRAL de prendre en charge l’intégralité du financement : nous ne devons pas avoir la même version des courriers envoyés par le Président Vallini...
  • Si le Conseil Général s’engageait à financer le tram-train, il en profiterait pour transférer aux collectivités locales tout le transport scolaire et une fois que ce transfert serait fait, il oublierait le tram train : aucun risque, nous pensons bien que nos conseillers généraux ont la capacité de défendre les intérêts des populations de leurs territoires et qu’ils ne se laisseront pas faire, n’ont ils pas été élus pour ça ?

Il n’a fait part d’aucune initiative qu’il était prêt à prendre, seul ou avec les élus de la communauté de communes, pour faire avancer le sujet dans l’année en cours.


Il a, par ailleurs, émis de fortes critiques vis-à-vis de Serge MENUET, Président du SYMBORD et du CDRA, qui a pris l’initiative de lancer une étude sur la mobilité avec les 2 autres structures en charge du CDRA sur le Nord Isère : pour lui cette étude est inutile et n’apportera rien comme toute les études lancées : il a juste oublié qu’il parlait quelques minutes plus tôt de l’étude qu’il avait lancée au niveau de la communauté de communes et la contradiction n’a pas semblé l’effleurer...

Lors de l’intervention qui a suivi, Alain MOYNE BRESSAND, député maire de Crémieu, a précisé, sans rentrer dans le détail, qu’il partageait l’avis de Gérard DEZEMPTE, en insistant sur l’importance de mener des actions au lieu de perdre du temps dans des études : les contradictions n’ont pas l’air non plus de gêner Alain MOYNE BRESSAND qui est, il faut le rappeler, “chef de projet et président du comité de pilotage du CDRA” et à ce titre responsable de fait de cette étude tant décriée sur la mobilité dans le Nord Isère !




CHAVANOZ
Roger DAVRIEUX n’a pas fait référence au tram-train. Il n’a mentionné comme projet en lien avec l’environnement et sa protection que le projet de mobilité douce le long de la Bourbre qui permettra de relier à pied et à vélo Chavanoz et Pont de Chéruy.
Lors de l’intervention qui a suivi, Gérard DEZEMPTE a évoqué le projet de tram train dans les mêmes termes que le matin à Charvieu-Chavagneux. Il a précisé que la position qu’il prenait était partagée par l’ensemble des élus de la communauté de communes, tous présents à la tribune.


VILLETTE D’ANTHON
Aucune référence au tram train de la part de Daniel BERRETA ou de Gérard DEZEMPTE.
Daniel BERRETA a fait part du succès de la navette gratuite hebdomadaire qui a été mise en place au printemps dernier et qui permet aux personnes de plus de 60 ans sans moyen de transport d’être prises à leur domicile et transportées à proximité des commerces. Ce qui est plus surprenant, mais qui dénote sa franchise, c’est qu’il était très sceptique au départ sur la réussite d’un tel projet (Monsieur BERRETA n’a pas du lire la synthèse de l’étude lancée par notamment Monsieur MENUET sur la mobilité dans le Nord Isère, étude qui précise que 15 % des ménages ne sont pas motorisés).
Il a également fait part d’une réflexion sur la mise en place de pistes cyclables et de trottoirs “paysagers” permettant de passer du nouveau lotissement du Clos à la nouvelle zone commerciale de Bois Bernet. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette initiative pour des aménagements autres que routiers, mais nous souhaiterions que ce soit l’occasion de mener une réflexion avec l’ensemble des habitants et des associations de la commune : à quand une réunion publique avec les citoyens ? La priorité découlant d’une telle réunion serait  peut être de permettre la mise en place d’un accompagnement en toute sécurité des enfants aux écoles à pied ou en vélo, accompagnement qui  représente sans doute la majorité des déplacements quotidiens internes à la commune.


TIGNIEU – JAMEYZIEU
André PAVIET-SALOMON a fait part lors de son intervention de l’importance de ce projet de tram-train pour la collectivité. Il en fait, avec l’implication de son 1er adjoint Philippe REYNAUD, conseiller régional, un des deux thèmes prioritaires de la commune pour cette année 2011. Il a déploré l’absence d’implication des élus du territoire sur ce dossier et demandé au député Alain MOYNE BRESSAND de prendre l’initiative d’organiser au plus tôt une table ronde avec tous les décideurs locaux. Nous n’en attendions pas moins de cette équipe municipale qui soutient le Collectif PARFER depuis de nombreuses années.

Monsieur le Maire a également insisté pour que chacun fasse tous les efforts nécessaires pour améliorer le tri sélectif, mettant en évidence le coût considérable qu’engendrent pour la collectivité les erreurs de tri.

Il a annoncé par ailleurs l’étude d’un projet d’éco-quartier vers le collège de Tignieu, projet qui permettra de favoriser la mixité sociale et l’utilisation de technologies de construction à basse consommation d’énergie.

Il a enfin terminé son intervention par un hommage appuyé et la remise de la médaille de la ville à plusieurs associations ayant des valeurs de solidarité et impliquées dans l’aide aux plus démunis. Nous sommes particulièrement sensibles à cet hommage car nous n’oublions pas que le social est l’un des 3 piliers du développement durable (avec la rationalité économique et la préservation de l’environnement). Deux de ses finalités sont “l’épanouissement de tous les êtres humains par l’accès à une bonne qualité de vie : santé et bien être” et  “la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations d’individus”.




Ces prises de position confirment l’analyse que nous avons exprimée sur ce blog à plusieurs reprises depuis plusieurs mois (cf notamment nos articles : “Que penser de la réunion publique PARFER  Lyon-Crémieu du 2/7/2010 ?” et “Tram-train Lyon-Crémieu : rétrospective 2010 sur la position des élus”), à savoir :
  • les élus de la communauté de communes de la Porte des Alpes (Bruno BON pour ANTHON, Gérard DEZEMPTE pour CHARVIEU-CHAVAGNEUX, Roger DAVRIEUX pour CHAVANOZ, Daniel GIMEL pour JANNEYRIAS, Alain TUDURI pour PONT DE CHERUY et Daniel BERRETA pour VILLETTE D’ANTHON), ne se déclarent toujours pas favorables au tram-train.
  • Ils n’y sont intéressés qu’à des fins électorales passées, présentes et futures en fonction du poids en nombre de voix que représentent les soutiens au Collectif PARFER LYON CREMIEU.
  • Ils n’ont mené une étude que pour faire peur à la population sur les risques de hausse d’impôts, tout en laissant croire qu’ils étaient favorables au projet.
  • Ils ne prendront aucune initiative pour faire avancer le projet dans l’année 2011.
  • Alain MOYNE- BRESSAND, en cautionnant les propos de Gérard DEZEMPTE, s’aligne de fait sur les mêmes positions et ne fera rien non plus.

 

La commune de TIGNIEU-JAMEYZIEU, seule contre tous, aura bien du mal à faire avancer le projet...



EN CONCLUSION,
Des voeux bien peu encourageants quant à l’avenir du TRAM-TRAIN, notre article du 5 aout 2008 intitulé

Le tram-train Lyon-Crémieu reporté de 10 ans ?


restera-t-il malheureusement d’actualité ?

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Article rédigé par André MANSIAUX
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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 18:01

Malgré une actualité météorologique qui depuis 1 mois n'est faite que d'aéroports fermés suite à des tempêtes de neige et de records de froid sur toute l'Europe occidentale, le changement climatique continue son chemin au niveau de la planète.

Selon le climatologue James Hansen et son équipe du Goddard Institute for Space Studies (GISS), l'année 2010 sera l'année la plus chaude depuis le début des enregistrements en 1880. Les images ci-dessous, tirées du dernier rapport du GISS publié le 13 décembre dernier, représentent l'évolution des anomalies climatiques de la planète par rapport à la période 1950-1981 depuis 4 décennies. Elles sont particulièrement éloquentes, avec notamment la mise en évidence de l'emballement de la hausse des températures sur l'ensemble des zones arctiques (augmentation moyenne de 1,6 °C sur les 10 dernières années pour "seulement" la moitié pour les 30 années précédentes).

 

Hansen anomalies tempèratures

On aurait pu penser que, devant cette situation annoncée, nos gouvernants, malgré l'échec de la conférence sur le climat de Copenhague en décembre 2009, allaient prendre les mesures nécessaires pour limiter le réchauffement climatique à une valeur "raisonnable" fixée par les experts à 2 °C à l'horizon 2100.

La dernière conférence de Cancun le mois dernier a certes permis d'aboutir à la signature d'un accord , mais il n'a rien d'ambitieux, d'équitable et de juridiquement contraignant. Il comporte d’importantes lacunes et reste muet notamment sur la manière de combler le gigantesque fossé (Gigaton Gap) entre l’engagement pris à Copenhague de limiter l’augmentation des température à 2°C d’ici la fin du siècle, et les trop faibles annonces de réductions actuelles des gaz à effet de serre.
Pourtant, la science est formelle et ce depuis plusieurs années : selon le GIEC, ces engagements doivent impérativement être compris entre -25% et -40% d’ici à 2020 pour avoir une chance sur deux d’atteindre l’objectif d’une limitation à +2°C.
Coté Protocole de Kyoto, alors qu’il était vital de sécuriser une deuxième période d’engagement, rien n’est acquis. Aucun calendrier n’a été fixé pour renouveler les objectifs de réduction des pays industrialisés alors que le premier cycle d’engagements prend fin en 2012. Sur le banc des accusés, les pays freineurs (Japon, Russie, Canada, etc) continuent de saboter la poursuite et l’amélioration après 2012 du seul outil contraignant international en faveur du climat.
Cependant, ce texte même imparfait a le mérite de maintenir un cadre concret de discussion au plus haut niveau.

Côté Europe, malgré la volonté de plusieurs pays de s'engager sur une réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020, il n'y a toujours pas de position commune et la France est très en retrait en refusant de s'engager sur ce niveau de réduction de 30 %.

L'évolution de la position de la France peut se résumer par ces 2 phrases prononcées par le Président de la République :

  • "Je veux que le Grenelle soit l'acte fondateur d'une nouvelle politique, d'un New Deal écologique en France, en Europe et dans le monde" (conclusion de son discours du 27 octobre 2007 lors de la cérémonie de lancement du Grenelle de l'environnement)
  • " Toutes ces questions d'environnement, (...) ça commence à bien faire" (table ronde du 6 mars 2010 avec la profession au salon de l'agriculture)

Même si la loi "Grenelle 1" qui fixait les grandes orientations était relativement ambitieuse, bien qu'insuffisante, la loi Grenelle 2 fixant les règles concrêtes a revu toutes ces ambitions à la baisse.

Parmi toutes les mesures initialement retenues lors du Grenelle de l'environnement, on peut noter les reculades suivantes qui ont eu lieu en 2010 :

  • Non mise en place de la taxe carbone.
  • Report de la mise en place de l'éco-redevance sur les camions.
  • Fortes contraintes pour installer des parcs éoliens (15 MW minimum, soumission des projets aux mêmes règles administratives que les installations polluantes, ...), avec comme conséquence une probable remise en cause de l'objectif de la France d'atteindre 20 % d'énergies renouvelables en 2020.
  • Report de l'étiquettage environnemental et social des produits (le texte initial du projet de loi Grenelle 2 prévoyait sa généralisation en janvier 2011 : le texte voté en juin 2010 ne prévoit plus qu'une expérimentation d'au moins 1 an à lancer mi 2011).
  • Le montant de la  taxe sur l'incinération et la mise en décharge des déchets qui avait vocation à inciter les collectivités à éviter ces pratiques a été tellement réduit qu'il n'a plus rien d'incitatif.
  • Le gel des autoroutes n'a pas passé le cap des discours et les autorisations de nouvelles constructions ont été nombreuses en 2010 (et on reparle de l'A48 au niveau de l'Isle Crémieu et de l'A51 entre Grenoble et Sisteron).
  • Les pressions sont fortes pour ne pas respecter l'engagement de réduction de 50% de l'usage des pesticides.
  • une baisse des crédits d'impôt pour les particuliers sur les énergies renouvelables, avec notamment une division par 2 de celui prévu pour l'équipement en panneaux photovoltaïques.

 

L'année 2010 restera mauvaise pour la planète et 2011 ne sera sans doute pas mieux.

Tous mes meilleurs voeux quand même pour cette nouvelle année.

 

Article rédigé par André Mansiaux

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 16:57

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 10:38

En cette fin d’année 2010, il nous a semblé judicieux de faire, d’une manière chronologique inverse en commençant par ce mois de décembre, une rétrospective des positions qu’ont pris les élus locaux ou régionaux sur le tram-train LYON CREMIEU durant toute l’année écoulée.

Nous avons noté chacune de ces positions sous forme de + pour celles qui paraissent favorables au projet de tram-train, et sous forme de - pour celles jugées défavorables ou contre-productives.

 

  Décembre 

 
+++

  • La commune de Hières sur Amby a publié sur son site et dans sa newsletter électronique les date, horaire et lieu de la prochaine réunion du Collectif PARFER (à 20h30 le 16 décembre prochain Salle LETRAT à Tignieu).*
  Novembre :

 
---

  • Lors du Forum Mobilité dans le Nord Isère (20 novembre à Villefontaine), A. Moyne-Bressand a proposé la réalisation d’une liaison de bus en site propre, permettant de relier Crémieu et l’agglomération Pontoise à l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, ce en attendant la mise en place du prolongement du tram-train depuis Meyzieu ZI vers le Nord Isère. Les usagers pourraient, selon sa proposition, se rendre sur Lyon depuis l’aéroport, en bénéficiant d’un tarif réduit à négocier avec les gestionnaires de « Rhône Express ».  Cette proposition confirme celle qu’il avait faite dans un courrier adressé au Président du Conseil Général l’été dernier. Elle est à rapprocher des déclarations qu’il a faites dans un courrier du 22 mai 2007 au président du CG de l’Isère A. Vallini : « S’agissant du mode transport proprement dit, mon choix est définitivement arrêté sur une liaison ferrée et j’exclus par conséquent toute solution de type routière, même temporaire, comme cela a pu être proposé par le Conseil Général de l’Isère. … Elle (NDLR : la solution avec des bus en site propre) serait totalement erratique d’un point de vue budgétaire puisque le Département de l’Isère et à travers lui les contribuables Isérois seraient obligés de payer une première fois pour goudronner la voie puis une deuxième fois pour la dégager et y installer des rails. »

 

+++

  • La commune de Hières sur Amby a publié sur son site et dans sa newsletter électronique la synthèse annuelle du Collectif PARFER.*
  Octobre :

 

---

 

 

 

 

 

+

  • Gérard Dezempte lors de la réunion du 14 octobre du Conseil Syndical du SYMBORD (Syndicat mixte des Boucles du Rhône en Dauphiné qui regroupe les 3 cantons de Crémieu, Morestel et Pont de Chéruy) : « l’étude sur les transports sur le territoire de la CCPDLS  (NDLR : Communauté de Communes des Portes Dauphinoises de Lyon Satolas, soit le territoire du canton de Pont de Chéruy) le prouve : les réflexions menées montrent des coûts beaucoup trop importants sur notre secteur pour que ce projet soit réalisé » (NDLR : en parlant du tram-train)
  • Le 15 octobre le Collectif PARFER rencontre D. RAMBAUD vice président du CG en charge des transports qui retient l'idée de mener une nouvelle étude plus détaillée sur le projet. Relancé par le Collectif le 3 décembre dernier.
 

Septembre :

 
---

  • Lors de la réunion du 6 septembre du CDRA (Contrat de Développement Rhône Alpes sur le territoire des 3 cantons de Crémieu, Morestel et Pont de Chéruy, hors les communes d’Anthon, Charvieux-Chavagneux, Villette d’Anthon et Tignieu-Jameyzieu), la conclusion du débat entre les élus et la société Altermodal sur les besoins du territoire en mode de transport cite notamment :
    • « Peu de demandes directes des habitants » (NDLR : il semble que les élus n’ont pas connaissance de la pétition PARFER de 11 000 signatures, ou que cette pétition n’a pas été considérée par nos élus comme une demande directe).
    • « Pas encore suffisamment gênant de prendre la voiture pour envisager des alternatives, sauf dans l’approche de Lyon ».
  Juillet :

 

+/--

  • Beaucoup d’élus du territoire à la réunion publique organisée le 2 Juillet  à Charvieux-Chavagneux par le Collectif PARFER LYON CREMIEU : voir notre analyse dans l’article publié dans notre blog le 7 juillet dernier.

    

---

  • Le président Vallini n'a toujours pas répondu au courrier, décidé lors de cette réunion publique, signé le 8 juillet conjointement par A. Moyne-Bressant, G. Dézempte, P. Reynaud.

 

+/--

  • Lors des « Premières Rencontres du Nord Isère » organisées à Bourgoin le 2 juillet, et suite à une question d’un membre du Collectif PARFER, G. Colomb estime :   « même si c’est un peu tard, que le choix de faire passer LESLYS au sud de Pusignan a été une erreur et qu’il aurait fallu prolonger sur le CFEL pour faciliter l’extension vers Crémieu. Il faut anticiper et raisonner à la bonne échelle » (NDRL : c'est bien de le reconnaître mais il eut mieux valu y penser avant) et  A. Vallini précise que « l’exemple du tram-train est typique d’un problème de gouvernance et d’un besoin d’une métropole ».

Avril :

    

---

  • Lors de la réunion du 1er avril du Conseil Syndical du SYMBORD, les élus ont décidé majoritairement de ne pas retenir dans le budget 2010 du SYMBORD le financement de l’étude Transport et Déplacement.
    Il faut savoir que cette étude est financée à 75 % par la Région et le Département et que le coût restant à charge des collectivités locales s’élève à 0,05 € par habitant.

    Cette étude sera donc financée par le CDRA qui ne regroupe pas toutes les communes du territoire. Est-ce que les élus des communes d’Anthon, Charvieux-Chavagneux, Tignieux-Jameyzieu et Villette d’Anthon qui ne font pas partie du CDRA, accepteront le résultat de cette étude ? On peut malheureusement en douter.

 

+/--

  • La communauté de Commune Portes Dauphinoise de LYON SATOLAS édite une brochure « Tram-Train, stop aux promesses… des actes ! » communiquée à tous les habitants du canton de Pont de Chéruy. C’est bien qu’on parle du tram-train, mais l’objectif de cette étude nous apparait comme essentiellement un moyen de faire peur à la population en agitant des menaces d’augmentations considérables des impôts. Au-delà des règlements de compte politiciens qui apparaissent tout au long du document et qui n’apportent rien pour faire avancer le projet, nous considérons que ce n’est pas à l’échelle d’une communauté de communes que les décisions sont à prendre pour un projet d’une telle ampleur, mais au niveau du territoire de la future métropole lyonnaise.
  Janvier  :

 

+++

  • La commune de Tignieu-Jameyzieu, comme elle le fait depuis plusieurs années, publie dans sa revue annuelle un article du Collectif PARFER LYON-CREMIEU.

 

+/--

  • La commune de Charvieu-Chavagneux publie dans sa revue "Vivre mieux" de janvier 2010 un article sur le tram train qui résume le contenu de la brochure adressée à tous les habitants du canton de Pont de Chéruy en avril (voir ci-dessus).

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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* Par courrier en date du 21 novembre 2010, le Collectif PARFER LYON-CREMIEU a demandé à tous les maires des cantons de Crémieu et Pont de Chéruy, ainsi qu'à ceux de Pusignan et de Loyettes, d'informer leur population sur les actions du Collectif en diffusant, ou en mettant à disposition, ses compte-rendus mensuels, sa synthèse annuelle et les lieu et date de ses réunions mensuelles. A ce jour et selon les informations en notre possession, seule la commune de Hières sur Amby a donné une suite favorable à cette demande.

   ---        Nous donnons donc cette note  à toutes les autres communes !

 


Notre conclusion à cette rétrospective est que l’on est bien loin d’un soutien unanime des élus à ce projet de tram-train.

Le seul document officiel dans lequel apparait cette unanimité concerne le SCOT (Schéma de Cohérence Territorial) qui a été voté par l’ensemble des élus en décembre 2007, mais cela pourrait ne pas durer, car les élus de la CCPDLS ont demandé, lors de la réunion du Conseil Syndical du SYMBORD du 14 octobre dernier « une révision du SCOT afin de l’adapter aux observations et orientations des communes membres qui le souhaitent et dont les besoins ont évolué depuis sa mise en place. »

Certains pensent que le dossier du tram-train a évolué d’une manière positive depuis quelques années : nous sommes loin de partager cet optimisme et c’est sans doute l’avis d’une bonne partie de la population du secteur qui continue à subir chaque jour les absences d’infrastructure de transport.


 

Article rédigé par A. MANSIAUX - Président des éco-citoyens du Nord Isère

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